Actus
Malgré le principe de non-interférence brandi par la Chine, les Européens et les Américains – le Canada et les États-Unis – ont sanctionné la semaine dernière quatre dirigeants de la région du Xinjiang pour leur rôle dans la persécution des Ouïghours.
MEDIA
Ambassade de la République Populaire de Chine, Paris, le 24 mars 2021.
© Vincent Isore / IP3 PRESS / MAXPPP
En 2018, l’ONU estimait à 1 million le nombre de Ouïghours détenus dans la région. Comme son prédécesseur, Mike Pompeo, le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a qualifié la crise Ouïghoure de « génocide ». Et l’Union Européenne, le Canada et les États-Unis ont sanctionné la semaine dernière quatre dirigeants de la région chinoise du Xinjiang, pour leur rôle dans l’oppression de cette minorité musulmane.
Une condamnation à laquelle Pékin n’a pas tardé à répondre et a interdit son territoire à une dizaine de personnalités européennes.
On parle de cette double crise, humanitaire et diplomatique, avec Jean-Yves Heurtebise, maître de conférences à l’Université catholique Fu-Jen à Taipei, chercheur associé au Centre d’études français sur la Chine contemporaine à Hong-Kong et co-rédacteur-en-chef de la revue Monde Chinois Nouvelle Asie.
Tiphaine Crézé