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Le jeudi 4 mars, le Théâtre de l’Odéon a commencé à être occupé par des professionnels du spectacle, à l’initiative de la CGT, pour interpeller le gouvernement sur la situation du milieu de la culture, quasiment un an après le premier confinement. Depuis, il y a eu Toulouse, Strasbourg, Châteauroux, Niort, Brest, Nantes, Saint-Étienne, Besançon…

Sébastien Guerrier, de la CGT Spectacle Auvergne, revient sur les revendications des occupants.

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Occupation du Théâtre de l’Odéon par les intermittents du spectacle, mardi 9 mars 2021.
© Thomas Padilla / MAXPPP

Réouverture des salles de spectacles, prolongation de l’année blanche pour les intermittents, retrait de la réforme sur l’assurance chômage… voici quelques unes des revendications des occupants des théâtres. Ils investissent de plus en plus de structures, partout en France, depuis le jeudi 4 mars et l’occupation du Théâtre de l’Odéon.

Il y a eu Toulouse, Strasbourg, Châteauroux, Niort, Brest, Nantes, Saint-Étienne, Besançon… Malgré les propos de Roselyne Bachelot, la ministre de la culture qui juge que « L’occupation des lieux de culture n’est pas le bon moyen, c’est inutile […]. Ces manœuvres sont dangereuses, car elles mettent en menace des lieux patrimoniaux fragiles ». Qu’importe : les théâtres eux, continuent d’être occupés les uns après les autres.

Sébastien Guerrier, musicien et représentant de la CGT spectacle Auvergne, répond aux questions du Chantier au sujet de ces occupations.

Tiphaine Crézé