Social
De catégories floues au nombre approximatif d’élèves voyageurs, l’Éducation nationale remplit-elle sa mission ?
MEDIA
© Vincent Michel / PHOTOPQR / LE TELEGRAMME / MAXPPP
Alexandra Clavé-Mercier est anthropologue, membre du Centre Émile Durkheim de l’Université de Bordeaux. Elle a dirigé la publication du double n°65-66, de la revue Études Tsiganes : Scolarisation des enfants « du voyage » : Des politiques aux pratiques.
En France, la scolarisation des Enfants issus de Familles Itinérantes et de Voyageurs (EFIV) dépend des CASNAV (Centres Académiques pour la Scolarisation des Enfants Allophones Nouvellement Arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de Voyageurs).
L’Éducation nationale n’a pas forcément bonne presse auprès des Voyageurs, dont beaucoup gardent un mauvais souvenir, le lieu de stigmatisation et d’infantilisation.
Qu’en est-il aujourd’hui des progrès accomplis par l’Éducation nationale dans une meilleure prise en charge des élèves voyageurs et la continuité des enseignements.
L’enseignement à distance serait-il une solution ?
La scolarisation des enfants du voyage au Centre national d’enseignement à distance – Élisabeth Clanet
Loin des stéréotypes, et de l’essentialisation, Alexandra Clavé-Mercier interroge la pertinence des catégories – élève itinérant ou sédentarisé – plaide pour une meilleure formation des personnels et, enfin, relativise les craintes, réelles ou imaginées, que peuvent avoir les parents de voir leurs enfants perdre leur culture.
Pour continuer la réflexion, témoignages de parents voyageurs (Académie de Créteil).
Hugues Chevarin