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Le G5 Sahel, qui rassemble Burkina Faso, Mali, Tchad, Niger et Mauritanie, s’est tenu les 15 et 16 février. À l’issue de ces deux jours, Emmanuel Macron a annoncé le maintien des 5 100 soldats français déployés au Sahel, au sein de l’opération « Barkhane ». Niagalé Bagayoko, politologue, présidente de l’African Security Sector Network, décrypte la situation dans la région.

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© Yann Foreix / PHOTOPQR / LE PARISIEN / MAXPPP

Un an après le sommet de Pau de janvier 2020, lors duquel Emmanuel Macron avait annoncé vouloir combattre l’état islamique dans la zone dite des « 3 frontières » (entre le Mali, le Burkina Faso, et le Niger), le G5 Sahel (qui rassemble Burkina Faso, Mali, Tchad, Niger et Mauritanie) s’est tenu les 15 et 16 février dernier. À l’issue de ce sommet, Emmanuel Macron s’est prononcé pour un maintien des 5 100 soldats français déployés au Sahel au sein de l’opération Barkhane et envisagé « une évolution de la présence » française après l’été.

2020 a été l’année la plus meurtrière pour les civils dans la région, depuis le début de l’arrivée de l’armée française au Mali. Par ailleurs, plus de deux millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur de leur propre pays selon le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) des Nations Unies.

Niagalé Bagayoko, politologue, présidente de l’African Security Sector Network, nous éclaire sur la situation dans la région.

Tiphaine Crézé