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La moitié des entreprises commerciales enregistrées au Luxembourg sont de pures holdings financières : des sociétés offshore totalisant pas moins de 6 500 milliards d’euros d’actifs. C’est plus de 2 fois et demi le PIB de la France. Le Monde révèle l’ampleur du système luxembourgeois à travers une enquête hors normes, qui s’appuie sur des données publiques. Maxime Ferrer est l’un des auteurs de cette enquête. Pour Le Chantier, il revient sur la méthode et les conclusions d’OpenLux.

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© Julien Warnand / EPA / NEWSCOM / MAXPPP

Près de 15 000 Français sont propriétaires de sociétés offshore au Grand-Duché. C’est la nationalité la plus représentée… devant les Luxembourgeois. Trois quarts des entreprises françaises du CAC 40, 37 des 50 familles les plus riches de France, des célébrités… et aussi des criminels détiennent des holdings sur place.

C’est l’une des révélations de l’enquête OpenLux, menée par Les Décodeurs du Monde avec seize médias internationaux. Un feuilleton qui a nécessité un an de travail, des millions de documents et la constitution d’une base de données inédite, regroupant les vrais propriétaires des 140 000 sociétés immatriculées au Luxembourg et le détail de leurs actifs financiers.

Retour sur la méthode et les enseignements de ce travail titanesque avec l’un de ses auteurs, le journaliste Maxime Ferrer.

Tiphaine Crézé.