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Condamnée il y a un an par la Cour européenne des droits de l’Homme pour sa surpopulation carcérale, la France continue d’afficher des taux d’occupation démesurés, jusqu’à 193% à la prison de Nîmes. Comment concilier cette situation et la pandémie qui nous frappe ? Comment respecter les gestes barrières dans ce contexte ? Charlotte Becker, de l’Observatoire international des prisons, répond à nos questions.
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Il y a un an, la France était condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme en raison de la surpopulation carcérale. Au 1er janvier 2021, 62 maisons d’arrêt ou quartier maisons d’arrêt connaissaient des taux d’occupation de plus de 120 %, 19 d’entre eux de plus de 150 %.
Selon les chiffres de l’Observatoire international des prisons, les établissements pénitentiaires abritent aujourd’hui près de 4 000 prisonniers de plus qu’il y a six mois. Une situation incompatible avec la pandémie de Covid-19 et les gestes barrières nécessaires pour s’en protéger. C’est pourquoi fin janvier, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, a appelé les ministres de la santé et de la justice à agir concernant la Covid et la vaccination dans les prisons.
Charline Becker, coordinatrice de l’Observatoire international des prisons pour le sud-est de la France, en parle sur Le Chantier.
Tiphaine Crézé et la rédaction du Chantier.