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Olivier Tesquet, journaliste à Télérama, s’intéresse depuis une dizaine d’années à l’industrie de la surveillance, et plus largement à tout ce que la technologie numérique change dans nos vies. Il publie ce jeudi 4 février « État d’urgence technologique », aux éditions Premier Parallèle.

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Système de reconnaissance faciale testé lors du carnaval de Nice en 2019.
© Sebastien Botella / PHOTOPQR / NICE MATIN / MAXPPP

Avec le prétexte bien pratique et extrêmement efficace de protéger les citoyens en temps de pandémie (comment refuser d’être protégés ?) de nombreux états, aidés par des acteurs privés opaques et peu scrupuleux, mettent en place des outils intrusifs extrêmement élaborés pour tracer, contrôler, mesurer, tenir à distance… Autant d’instruments de contrôle des populations installés le plus souvent à la faveur de l’urgence et sans réel débat, qu’il sera ensuite tentant de conserver. Et sur lequel les citoyens n’auront alors plus prise.

Bien sûr, les libertés individuelles sont quasiment abolies en Chine, et la Russie, Israël ou les États-Unis deviennent des contre-exemples de plus en plus effrayants en matière de protection de la vie privée. Mais la loi de sécurité globale, actuellement en discussion en France, est aussi une belle occasion de se questionner sur la place du numérique dans nos vies, ici.

Explications avec notre invité, Olivier Tesquet, au moment de la parution de son livre : État d’urgence technologique, comment l’économie de la surveillance tire parti de la pandémie. Un ouvrage dont la lecture démontre que la pandémie n’est pas un drame pour tout le monde.

Sur la même thématique, Olivier Tesquet a déjà fait paraître l’an dernier À la trace, toujours aux éditions Premier Parallèle.

Valérie Borcy et Benoît Bouscarel.