La filière de la fleur française bourgeonne

Environnement

Sur le marché de la fleur, la concurrence s’avère rude. Il faut dire que 8 fleurs coupées sur 10 que l’on achète en France sont importées. Dans le Puy-de-Dôme, des fermes florales proposent de garnir nos bouquets de fleurs champêtres de saison. Elles défendent un modèle plus vertueux et impulsent, à leur échelle, la relocalisation de la filière floricole.

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© Le Chantier / Au jardin des Dryades, Jean-Philippe Darras prend soin de la terre. Son approche du maraîchage sans mécanisation est propice à l’émergence de nouvelles fermes florales.

De 8 000 fermes florales dans les années 80, la France n’en compte plus que 500. Catastrophe économique, mais aussi écologique et sociale en raison du transport, des conditions de production, sans parler des méthodes de conservation. Dans la crise agricole que nous traversons, la filière floricole française peut être perçue comme le symbole des dégâts que provoque la mondialisation. Qui seront les floriculteurs de demain ? Athur-Georges Ribeiro allé à la rencontre des acteurs d’une filière qui tente de relever la tête. Avec la participation des fleuristes Céline Castellan et Cécile Alibart, du maraîcher Jean-Philippe Darras et de Hélène Taquet, fondatrice du collectif de la fleur française.