7 ans après #MeToo les médias sont-ils capable de dénoncer les violences sexistes et sexuelles au sein des rédactions ?

Actus

Le mouvement mondial de libération de la parole des femmes a bouleversé une multitude de secteurs : de l’hôpital au stand-up en passant par le milieu de la recherche et de la cuisine… #MeToo a encouragé la prise de parole des femmes, dans le but de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé. Les médias s’en sont saisis pour enquêter et dénoncer, ils ont permis de faire résonner la voix des victimes. Mais le monde de l’information est-il prêt à se confronter aux violences sexistes et sexuelles présentes dans les rédactions ?

MEDIA

© Le Monde /14 mai 2024 / Publication de la Une historique où 100 femmes et hommes rassemblés pour démontrer que le #MeToo Français existe dans notre pays depuis des années, qu’il est porté par des personnes célèbres et inconnues, qu’il est pluriel et présent dans tous les métiers et dans toutes les strates de la société

Il y a déjà 7 ans, le 5 octobre 2017, une enquête du New York Times révélait les agressions sexuelles du producteur américain Harvey Weinstein. Ce mouvement qui a commencé à Hollywood  s’est rapidement répandu à l’international pour encourager la prise de parole des femmes en réponse à la violence et à l’agression. À l’occasion de l’anniversaire du mouvement #MeToo, notre journaliste Svitlana Dvornychenko a interviewé la journaliste et ambassadrice de l’association MeToo média, Jade Serrano, elle fait partie de la commission d’écoute et d’accompagnement des victimes. Elle nous raconte le chemin parcouru depuis 7 ans sur le traitement médiatique des violences sexistes et sexuelles (VSS).