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Une semaine après l’intrusion ultra-violente de milliers de supporters de Donald Trump dans le saint des saints de la démocratie américaine, entretien avec Jean-Yves Camus, spécialiste des radicalités politiques.
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Sécurité maximale pour l’investiture prochaine de Joe Biden et Kamala Harris.
Washington, D.C., le 8 janvier 2021.
© Ken Cedeno / UPI / MaxPPP
À six jours maintenant de l’investiture officielle de Joe Biden (prévue le 20 janvier), la capitale fédérale américaine reste sous très haute tension. Il faut dire que les analyses qu’on peut tirer de l’invasion du Capitole, le 6 janvier dernier, sont peu rassurantes.
Alors que de nouveaux actes d’investigation sont en cours pour tenter d’établir les complicités internes dont auraient pu profiter les assaillants, il est déjà certain que plusieurs membres ou anciens membres des forces armées américaines ont activement participé à ce mouvement séditieux.
Analyse de Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean Jaurès.
Benoît Bouscarel et la rédaction du Chantier