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En France, seuls les pharmaciens ont le droit de vendre des plantes médicinales en pharmacie. Depuis plusieurs années, le recours à la phytothérapie et aux plantes médicinales sous forme de tisanes et d’huiles essentielles s’avère être en plein essor. Le métier d’herboriste pourrait-il renaître ?
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© Guillaume Bonnefont/IP3. Herboristerie La Quintessence, à Montpellier..
En 2019, Jacques Genest, membre du parti Les Républicains, attire l’attention du ministère des solidarités et de la santé au sujet du rétablissement du diplôme national d’herboristerie. Il insiste sur « la possibilité d’assurer aux consommateurs la garantie d’une bonne utilisation des plantes aromatiques et médicinales » et le développement de cette filière sur les territoires.
Actuellement les plantes médicinales sont délivrées par les pharmaciens d’officine. Il faut savoir que le diplôme d’herboriste a disparu en France depuis 1941, sous le régime de Vichy. Derrière cette abolition se dissimule un différend ancestral entre apothicaires et herboristes. Qu’en est-il aujourd’hui ? À l’heure où les huiles essentielles, les tisanes et la cueillette ont la côte, le métier d’herboriste peut-il refaire surface ? Yolande Pujante a interrogé le pharmacien Bastien Loufrani, il a notamment exercé dans la dernière herboristerie de Nantes, ainsi que Thierry Thévenin, paysan herboriste, producteur de plantes médicinales et cueilleur de plantes sauvages, il est aussi porte-parole du syndicat des simples et président de la fédération française des paysans herboristes.
Archive utilisée extraite d’un reportage de l’INA : « Herboriste, un métier qui disparaît » : https://www.youtube.com/watch?v=u5WAw27GL18
Yolande Pujante et Emma Delaunay