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Fin janvier, Le Chantier s’est rendu à Brest pour la 18e édition du festival de la radio et de l’écoute Longueur d’Ondes. A l’occasion d’une table-ronde consacrée aux Mémoires de la Guerre d’Algérie, nous avons tendu notre micro au chercheur Paul Max Morin.
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Algérie, le 27 janvier 1960 © Keystone Pictures USA / MaxPPP/Newscom/MaxPPP
60 ans après les Accords d’Evian qui ont marqué la fin de la Guerre d’Algérie, comment parle-t-on de ce « fantôme à table », pour reprendre l’expression de Paul Max Morin ? Chercheur et enseignant à Sciences Po, il a travaillé sur le mémoire qu’ont les jeunes Français de la colonisation et de la Guerre d’Algérie, alors même que 39% d’entre eux ont un lien familial avec ce pan de l’Histoire.
Paul Max Morin est l’auteur de l’ouvrage « Une nouvelle génération face à son histoire, Les jeunes et la guerre d’Algérie » (éd. PUF) et du podcast « Sauce Algérienne », que l’on pourra écouter dès le 17 février sur Spotify. Il y interroge six jeunes Français sur leur part algérienne.
Une interview enregistrée lors du 18e festival Longueur d’Ondes de Brest.
Tiphaine Crézé