Depuis un mois, les dons de particuliers se multiplient en signe de solidarité avec la population ukrainienne. Reportage dans les locaux de la Protection civile du Puy-de-Dôme afin de comprendre comment cette aide spontanée s’organise au jour le jour.
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Entrepôt de la Protection civile de Clermont-Ferrand
La guerre en Ukraine fait rage et depuis un mois de nombreux organismes viennent en aide au peuple ukrainien en collectant des dons, des biens de première nécessité ou du matériel médical.
Dans les locaux de la Protection civile du Puy-de-Dôme, Émilie Filliat, sa présidente, évoque cet élan de solidarité et détaille les rouages de l’organisation qui permet de faire parvenir les dons auvergnats à ceux et celles qui en ont besoin.
Cette semaine, Le Chantier consacre sa série au conflit en Ukraine. Aujourd’hui, on s’interroge sur ce que cette crise révèle des politiques migratoires françaises et européennes.
Pour analyser la situation, Le Chantier reçoit Smaïn Laacher, professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg et spécialiste des déplacements forcés de populations dans l’espace européen.
Cette semaine, Le Chantier consacre sa série à l’Ukraine, en commençant par comprendre les raisons qui ont conduit à cette situation et donc, en remontant le temps.
Le 24 février dernier, Vladimir Poutine attaque l’Ukraine, pays frontalier de la Russie sur 2000 km. Pays dont l’Histoire a beaucoup à voir avec son voisin, un passé que le président russe manipule à l’envi afin de justifier son invasion. Mais quelle est l’origine de cette guerre ? Quelle est l’Histoire de l’Ukraine ? De quels épisodes Vladimir Poutine se sert-il aujourd’hui ?
Pour comprendre « le dessous des cartes », Le Chantier reçoit Sophie Cœuré, professeure en histoire contemporaine à l’université de Paris et chercheuse associée au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen, pour une leçon d’Histoire accélérée.
Dans de nombreux pays, des médecins et des guérisseurs pratiquent une médecine différente de celle que l’on connaît en Occident. Afin de mieux les comprendre, l’urgentiste Bernard Fontanille est parti à leur rencontre.
Comment soigne-t-on lorsque l’on n’a pas accès aux hôpitaux ? En quoi les médecines traditionnelles offrent-elles une approche différente de la santé et de la maladie ? Comment ces médecines traditionnelles peuvent-elles s’articuler avec la médecine scientifique ?
Bernard Fontanille, médecin urgentiste en Suisse s’est intéressé à ces médecines que l’on pratique ailleurs et à ces médecins qui soignent autrement.
Pendant plusieurs années, il a parcouru le monde de la Mongolie, au Brésil en passant par Madagascar, à la rencontre de guérisseurs, d’herboristes et de chamans qui soignent autrement. Des rencontres partagées dans une série documentaire produite par Bonne Pioche et diffusée sur Arte et dans un livre publié aux éditions La Martinière : Médecine d’ailleurs.
Magic Bolide célèbre l’arrivée du printemps avec une playlist pleine de sève et de jeunes bourgeons prometteurs.
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À découvrir notamment la pop mutante et rafraîchissante de l’anglaise Nilüfer Yanya, un excellent nouveau single de Bertrand Belin, de jeunes pousses comme le lyonnais Baku, les tourangeaux de Toukan Toükan, Royal Pantone ou Miel de Montagne, sans oublier le retour de Brisa Roché avec un nouveau projet passionnant, Pete Doherty ressucité et l’album le plus prometteur du printemps, celui de Park, nouveau projet monté par les musiciens de Lysistrata avec François de Frànçois and the Atlas mountains.
Alors qu’ils jouent un rôle important dans la vie de nos enfants, les animateurs périscolaires estiment que leur travail n’est pas reconnu. Afin de faire entendre leur voix, ils ont multiplié les grèves ces derniers mois. Décryptage.
Animateur périscolaires : un rôle essentiel mais négligé ?
Mini-salaire, horaires hachés, manque d’effectifs… Les animateurs périscolaires et extrascolaires ont défilé ces derniers mois afin de revendiquer de meilleures conditions de travail.
Que dénoncent-ils exactement ? En quoi leurs conditions de travail peuvent-elles impacter la prise en charge des enfants ?
Pour en parler nous recevons Claude Massard, animateur péri et extra scolaire à l’école George Sand, à Clermont-Ferrand.
Dans un monde dominé par le patriarcat, nous nous intéressons à des communautés à contre-courant de ce modèle :les sociétés matriarcales ou matrilinéaires.
Dans les sociétés matriarcales ou matrilinéaires, les femmes occupent une place centrale et un rôle clef.
Comment ces sociétés matrilinéaires se maintiennent-elles dans un monde dominé par le patriarcat ? Quel rôle les femmes y occupent-elles ? Les enjeux de pouvoir sont-ils les mêmes que dans les sociétés dominées par les hommes ?
Pour en parler nous recevons Nadia Ferroukhi, photoreporter et autrice du livre Les Matriarches. Un ouvrage consacré à 10 sociétés matriarcales à travers le monde.
Le printemps des talents est un dispositif innovant initié par la ville de Clermont-Ferrand en 2017. Il met en valeur 21 talents clermontois et les structures qui accompagnent ses porteurs de projets. Rencontre avec Nicolas Valentim, joueur de Rugby fauteuil à l’ASM Handisports et Sport Adaptés.
Joueur de rugby fauteuil depuis 2010, Nicolas Valentim a intégré l’équipe de France en 2017.
Il a été reconnu Talent de la Ville pour sa performance aux Jeux Paralympiques de Tokyo en 2020, son engagement bénévole et son initiative pour l’accès à la pratique sportive pour tous.
80 % des films réalisés entre 2011 et 2015 l’ont été par des hommes. Un chiffre édifiant qui nous amène à nous interroger sur la place des femmes au cinéma. Que ce soit devant ou derrière la caméra.
Sur les 63 films ayant dépassé le million d’entrées en France ces deux dernières années, seulement un a été réalisé par une femme. Par ailleurs, une étude du CNC (sur la période 2011-2015) pointe que le budget moyen des films dirigés par des femmes est 1,6 fois moins élevé que ceux réalisés par des hommes.
Que révèlent ces chiffres de la place occupée par les femmes au cinéma, que ce soit devant ou derrière la caméra ? Comment y sont-elles représentées ?
Pour en parler nous recevonsPauline Mallet, journaliste cinéma et série, et fondatrice de la revue et du podcast Sorociné.
Quelles sont les structures d’accueil ? Sont-elles adaptées et suffisantes ? Quels sont les effets délétères de la détention sur le mineur incarcéré ? Comment les droits fondamentaux du mineur sont-ils respectés, en particulier, en ce qui concerne la continuité éducative ?
“Quand on ouvre une école, on évite, vingt ans plus tard, d’ouvrir une prison”.
Attribuée à Victor Hugo !
Le Guide de la justice des mineurs publié en novembre 2021 par le Ministère de la Justice, dit : “La continuité de l’accès du mineur à l’enseignement ou à la formation est assurée en détention, et l’insertion professionnelle est privilégiée dans l’accompagnement éducatif.”
Isabelle Dautresme, journaliste spécialisée sur les questions d’éducation, travaille pour Le Monde, Alternatives économiques, Phosphore ou Topo, et le dessinateurBast, qui a animé un atelier bd dans un quartier de détention pour mineurs, enseigne à l’Ecole Supérieure des Métiers de l’Image à Bordeaux, ont signé aux éditions Futuropolis, 17 piges, Récit d’une année en prison.
Ben, le personnage principal de 17 piges, est arrêté dans son lycée et conduit à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la plus grande d’Europe, qui “accueille” 97 mineurs. Il est maintenu en détention provisoire, pour des faits très graves, dans l’attente d’une hypothétique date de procès !
“Les mineurs ne peuvent être incarcérés que dans un quartier spécial d’un établissement pénitentiaire (47 prisons en disposent), ou dans un établissement pénitentiaire spécialisé pour mineurs (6 au niveau national). Ils étaient 804 au 1er janvier 2020 contre 672 au 1er janvier 2010, dont 82% en détention provisoire alors qu’ils sont présumés innocents.” – (CGLPL* – Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté)
Cette incarcération vient interrompre la formation, les études, pour tout dire l’avenir !
“Utiliser l’enfermement pour les soigner, les éduquer, les insérer constitue une contrainte dont la gravité est telle qu’elle ne peut être qu’un dernier recours et que son usage doit être limité par les principes de légalité, de nécessité et de proportionnalité” – (CGLP*, Recommandations minimales pour le respect de la dignité et droits fondamentaux de personnes privées de de liberté, Journal officiel du 4 juin 2020).
Tout empreint de simplicité et de sobriété, ce récit s’emploie à montrer sans fard la réalité d’un Quartier pour Mineurs en maison d’arrêt. D’abord l’incompréhension de Ben, puis la solitude et la violence qui rythment son quotidien, contredisent les principes ci-dessus énoncés. Dans de telles conditions d’incarcération, comment est-il possible pour un mineur de poursuivre ses études, prendre la mesure de la situation ou même d’entamer une introspection ?
Dans la terrible solitude de sa cellule, Ben, n’a pour tout horizon qu’une date, celle de son 18ème anniversaire, celle de sa majorité, celle d’un monde plus violent encore, son passage chez les majeurs.
Sans rien dissimuler de la gravité des faits qui lui sont reprochés, le personnage de Ben incarne l’échec d’une société qui privilégie la réponse répressive en lieu et place de la prévention, le manque de moyens alloués à cette même justice, et la défaillance du nécessaire encadrement éducatif de ces mineurs incarcérés.
Terrain Social, cette semaine, avec Isabelle Dautresme, et le dessinateur Bast, plonge dans le douloureux quotidien d’un mineur en prison !
17 piges, Récit d’une année en prison, nous oblige à un mieux d’humanité et de mansuétude !