La voix des talents #19 : Laurence Benoist

Actu

Le Printemps des Talents, une initiative originale initiée par la ville de Clermont Ferrand. Depuis 2017 ce dispositif innovant met en valeur les talents clermontois et des porteurs de projets. À Clermont, Laurence Benoist a créé Ensembly pour aider les entreprises à améliorer leur index d’égalité professionnelle femmes hommes.

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©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/ Photo Stéphane Mortagne

Annuellement, les entreprises d’au moins 50 salarié.e.s doivent publier l’index de l’égalité hommes femmes et les actions mises en place pour la favoriser. Cet index noté sur 100 points relève des critères suivants : l’écart de rémunération femmes-hommes (40 pts), l’écart de répartition des augmentations individuelles (20 pts), l’écart de répartition des promotions pour les entreprises de plus de 250 salariés (15 pts), ainsi que le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité (15 pts) et enfin le nombre de personnes du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations (10 pts). Afin d’améliorer cet index et surtout favoriser l’égalité des sexes au travail, à travers Ensembly, Laurence Benoist accompagne les entreprises.

Nedjma Paul, Irphan Khan et Aïcha Nouri

Du Biscuit, hors-série – Immersion radio au collège

Environnement

Toute cette saison, « Du Biscuit » s’intéresse sur la façon dont les médias s’emparent de l’urgence climatique. Cet épisode hors-série est tout droit sorti d’un de nos ateliers d’éducation aux médias.

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C’est un nouveau Du Biscuit hors-série que l’on vous propose aujourd’hui sur Le Chantier, tout droit sorti de l’un de nos ateliers d’éducation aux médias. Des collégiens ont travaillé pendant un mois et demi sur l’environnement, avec un format imposé : une chronique courte, à deux voix.

L’atelier était encadré par deux professeures. Les élèves ont choisi le sujet, fait les recherches documentaires puis écrit et dit leurs chroniques au micro.

Dans cette émission, Le Chantier vous propose d’écouter leur travail mais aussi leur réflexion autour de sujets comme la fonte des glaces, le réchauffement climatique, le recyclage des téléphones, les éoliennes, la surconsommation de vêtements et bien d’autres encore.

Un épisode tourné au collège Jules-Ferry, à Vichy avec les élèves des professeures Virginie Andreo et Christelle Chabassière.
Préparation, encadrement des étudiant.e.s et réalisation : Clara Garnier-Amouroux.

Un programme réalisé dans le cadre des ateliers d’éducation aux médias et d’initiation à la radio menés par l’association L’Onde Porteuse et avec le soutien du Ministère de la Culture.

Brio : cultiver la bonne graine

Social

A Nantes, le dispositif d’égalité des chances Brio encourage des lycéens de milieux modestes à entreprendre des études supérieures.

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© Le Chantier / Sacha Lainard de la rédaction nantaise du Chantier a rencontré Ellen Kouzoubachian, la directrice de Brio, 3 élèves de lycée, Mohand, Sorenza et Héloïse, ainsi que leurs tuteurs, Thomas et Nicolas.

Comment favoriser l’égalité des chances dans l’accès aux études supérieures ? 

Il y a 17 ans à Nantes, 5 écoles supérieures nantaises ont créé le dispositif d’Égalité des Chances Brio. Il accompagne des lycéens de milieux modestes dans leur parcours entre les classes de première et de terminale. L’objectif est de lutter contre l’auto-censure et de susciter l’ambition scolaire. 

Le dispositif Brio est une cordée de la réussite labellisée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il réunit 4 Grandes Écoles, 15 lycées et 11 établissements à classes préparatoires. 

Pendant un an et demi, des étudiants de Grandes Écoles deviennent tuteurs et accompagnent des élèves de lycée. Ils se retrouvent deux mercredis par mois pour des ateliers collectifs en petits groupes. Les thématiques abordées sont larges : du rock’n’roll aux changements climatiques en passant à des expériences ludiques de sciences physiques. L’ambition du dispositif est de favoriser l’ouverture culturelle, l’accès à l’information, la conquête de l’autonomie, la confiance en soi, la prise de conscience de ses capacités…

Sacha Lainard de la rédaction nantaise du Chantier a rencontré Ellen Kouzoubachian, la directrice de Brio, 3 élèves de lycée, Mohand, Sorenza et Héloïse, ainsi que leurs tuteurs, Thomas et Nicolas. 

Sacha Lainard et Capucine Frey

Zafer Kreol : la culture en fusion

Culture

Dans cet épisode réalisé en collaboration avec le service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) de l’association Saint-François d’Assise à Saint-Denis, la culture est mise à l’honneur sous toutes ses formes. 

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Photo Facebook No Fear / L’équipe d’e-sport – ou sport életronique – No Fear nourrit de grandes ambitions.

Julian nous emmène à la découverte d’un projet inédit : réaliser un manga à trente. Dirigés par le mangaka réunionnais Staark, ces adolescents ont 25 séances pour créer un manga de 44 pages. Du scénario aux dialogues, en passant par les personnages et les dessins, les apprentis mangaka réalisent toutes les étapes en vue de la publication de ce manga en librairie, prévue en fin d’année. 

© Le Chantier / Guidés par le mangaka péi Staark, les adolescents réalisent ce manga de A à Z.

Brice a lui interviewé Loïc Duchemann, joueur et président du club d’e-sport – ou sport électronique – intitulé No Fear. Un club particulièrement ambitieux puisqu’il souhaite dominer les classements réunionnais, avant de percer au national, voire à l’international. Des objectifs élevés qui se heurtent au ping, le temps de latence plus élevé des serveurs, éloignés de La Réunion.  

© Photo Facebook DJ Mobilité / Le groupe DJ Mobilité -avec Mathias, ici à droite- souhaite, à travers sa musique, faire passer un message de tolérance.

David a quant à lui rencontré un groupe de DJ un peu particulier. Nommé DJ Mobilité, ce groupe, composé de personnes en situation de handicap, veut faire passer un message de tolérance à travers sa musique. DJ Mathias, malvoyant, fait partie de ce collectif et répond, entre deux sets, aux questions de David. 

Julian, Brice et David, avec Kilian Kerbrat

La cantine solidaire de LieU’topie, une recette contre la précarité alimentaire

Social

Depuis le début du mois, rue Kessler à Clermont-Ferrand, un nouveau rendez-vous est proposé le mardi et jeudi : la cantine solidaire. Une façon pour l’association LieU’topie de proposer de la restauration à base d’invendus récupérés dans les magasins bio de Clermont-Ferrand.

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© Le Chantier / La cantine solidaire de l’association LieU’topie.

Si la cantine a ouvert ses portes le 2 mai dernier, cela fait presque un an que Lieu’Topie planche sur le projet. Tanguy Blochet, salarié responsable du projet alimentaire, nous fait visiter son lieu de travail : la cuisine, pièce maîtresse où s’affairent aux fourneaux des bénévoles. Les différents plats sont préparés à partir des invendus des magasins bio de la ville. On devine à l’odeur que le moment du repas va être un régal.

© Le Chantier / Les plats de la cantine solidaire sont préparés à partir des invendus des magasins bio de la ville.

Si Tanguy Blochet se fait épauler pour la préparation et la mise en place, certains voisins gourmands du quartier viennent simplement partager ce repas. À travers cette possibilité de restauration à moindre coût (prix libre), il y a une volonté de créer du lien social dans ce coin de rue. Etablie à deux pas de l’école supérieure d’art, l’équipe de Lieu’Topie, par l’assiette, tente d’établir du lien entre les âmes du quartier.

Pour info : la cantine est ouverte à tous le mardi et le jeudi à partir de 9h30. Pour venir il suffit d’être adhérent, le prix reste libre, comme pour le repas que vous pouvez déguster à partir de 12h30. Pensez à envoyer un mail à [email protected]

Un sujet de Nedjma Paul

Prise de son : Michael Grelat

Réalisation : Emma Delaunay

Un manga réunionnais réalisé… à trente !

Culture

Dirigés par le mangaka péi Staark, une trentaine de jeunes réalisent, en vingt-cinq séances, un manga centré sur l’histoire de La Réunion. Du scénario aux planches, les adolescents réalisent tout de A à Z.

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© Parle à Zot / Le mangaka péi Staark avec une trentaine de jeunes réalise un manga participatif.

Ils sont partis d’une feuille blanche. Une trentaine de jeunes, principalement des adolescents, se réunissent régulièrement au sein de l’atelier créatif Kazanou, à Sainte-Marie, pour donner vie à un projet un peu fou : réaliser un manga péi participatif. 

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© Parle à Zot / Du scénario aux planches, les adolescents réalisent tout de A à Z.

Sous la coupe de Staark, mangaka réunionnais, ils se répartissent les tâches. Du synopsis aux dessins, en passant par les personnages et les dialogues, ils ont 25 séances pour terminer leur manga de 44 pages. Centré sur les contes et légendes de La Réunion, celui-ci devrait être publié en librairie en fin d’année. Les bénéfices seront reversés à une association qui œuvre en faveur des enfants en situation difficile. 

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© Parle à Zot / Les jeunes ont 25 séances pour terminer leur manga de 44 pages.

Un reportage réalisé par Julian.

“Toit à Moi” : un tremplin pour changer de vie

Social

L’association “Toit à Moi” achète des appartements pour les mettre à disposition de personnes sans abri et ainsi leur permettre de changer de vie.

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© Toit à moi/L’association aide les sans-abri à sortir de la rue.

Selon la Fondation Abbé Pierre, 330.000 personnes vivent sans domicile fixe en France, soit 30.000 de plus que l’année dernière.

Face à un sentiment d’indignation, l’association Toit à Moi a décidé d’agir. 

Le principe ? Acheter des appartements et les mettre à disposition de personnes sans-abri. Il s’agit de leur donner une seconde chance et de les accompagner dans leur souhait de changer de vie durablement. 

Mais l’accès à un logement n’est qu’une porte d’entrée. L’association propose en complément un accompagnement personnalisé : démarches administratives, juridiques, de soin mais aussi des ateliers cuisine ou encore des sorties culturelles.

L’association a été fondée à Nantes en 2007. Actuellement, elle possède 56 appartements dans différentes villes de France et accompagne 80 personnes.

Marie Courvasier, responsable de la communication de l’association est l’invitée de la rédaction nantaise du Chantier. 

Laurent Cassès et Sophie Le Lann

Programmation musicale : Laurent Thore

Magic Bolide #57 Hyper Ventilation

Culture

Cette semaine on inspire par les oreilles et on voyage.

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C’est quasiment de la médiation avec en découverte la métamorphose du groupe Grand Blanc. On les avait connus new wave il y a 10 ans et on retrouve aujourd’hui le groupe messin sur « Halo » un nouvel album lumineux et boisé qui fait du bien. On écoutera aussi la sensation Saint Levant, un jeune musicien d’origine palestinienne en passe de devenir une star internationale avec ses morceaux chantés en anglais, en français et en arabe. Sans oublier la nouvelle sensation rock venue de Brighton Egyptian Blue qui ravira les fans de Foals mais aussi les retour de The Drums, Geese, Interpol et côté français Dominique Dalcan pour un duo sublime avec Souad Massi, un très émouvant nouveau Christine and The Queens, l’hyperpop de Mandelbro ou ML. Et comme cerise sur le Tiramisu le duo italien Le feste Antonacci pour un morceau disco funk d’anthologie.

Christophe Crénel

Un numéro local pour les femmes victimes de violence réclamé à La Réunion

Social

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3919, le numéro national à destination des femmes victimes de violence

Le 3919, c’est le numéro national d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences. Un numéro unique valable en métropole comme à La Réunion… Ce qui engendre parfois des difficultés de communication. Les victimes, qui peuvent s’exprimer dans leur langue maternelle -comme le créole- ne sont pas toujours comprises par leur interlocuteur. Face à ce constat, l’association Femmes solid’Air a monté une pétition. « Nous demandons un numéro d’appel local pour que les femmes et les enfants victimes de violences conjugales puissent être aidés en créole. Les langues régionales d’Outre-mer doivent être prise en compte au sein des lignes téléphoniques d’aides aux victimes comme le 3919 », écrit l’association au sein de cette pétition qui a recueilli 4000 signatures.

Kaysia Virapin, Christopher Genetay

Zafer Kreol : à La Réunion, la lutte contre l’obésité est en marche

Social

MEDIA

A La Réunion, le taux d’obésité et de diabète est l’un des plus importants au niveau national. Photo d’illustration Pixabay.

KFC, Burger King, G la Dalle, Fresh Eat. Toutes ces enseignes de restauration rapide ont ouvert récemment un établissement à la Réunion. En 2023, les fast-food n’ont jamais été aussi nombreux sur l’île. La preuve, on peut rencontrer un établissement de ce type tous les 2,5 km. Ces chaînes de restauration rapide ouvrent alors que 10 % de la population réunionnaise souffre du diabète, soit deux fois plus qu’en métropole. En 2019, selon l’Insee,45% des Réunionnais étaient en surcharge pondérale, dont 28% en surpoids et 16% en situation d’obésité. Un chiffre qui pourrait même être sous-estimé. Qu’est-ce qui explique ces mauvaises statistiques ? Pour en savoir plus, Isack Ahamadi est allé rencontrer le Docteur Kong, diabétologue nutritionniste installé à Saint-Denis. Animateur télé, comédien et humoriste, Didier Bazin, alias Maroni est un ancien obèse. A l’aube de ses 40 ans, il a pris le taureau par les cornes et s’est fait opérer. Il nous raconte son nouveau quotidien. Plusieurs acteurs sont engagés contre la malnutrition à La Réunion. Parmi eux, l’association Réunir (réseau d’éducation nutritionnelle infantile Réunion), qui vient en aide aux enfants en surpoids et à leur famille. L’objectif : améliorer leur alimentation et leur hygiène de vie. Murielle Ivaha, directrice de l’association Réunir, nous explique son combat. La nourriture que l’on trouve à La Réunion est-elle si grasse que ça ? Comment mieux manger et rendre nos assiettes équilibrées ? Fanny Imbert, diététicienne et coach sportive nous livre ses astuces.

Isack Ahamadi, Aurore Gisquet