Au sommaire : un point sur la Journée mondiale des zones humides et un avant-goût du Festival du Court métrage de Clermont-Ferrand, avec une séance spéciale « Court d’Histoire ».
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@Audrey Cadou – La Maison du Lac de Grand-Lieu
Ce vendredi marque la Journée mondiale des zones humides. Elle est célébrée chaque année, le 2 février, date anniversaire de la signature de la Convention de Ramsar en 1971. Ce traité rassemble plus de 170 pays autour de la prévention des zones humides. Quels dangers courent-elles aujourd’hui et comment les protéger ? Pour le comprendre, Estelle Michel de la rédaction nantaise du Chantier, s’est rendue à la Maison du Lac de Grand-Lieu au sud-ouest de Nantes. Il s’agit du plus grand lac naturel de plaine et la deuxième réserve ornithologique française. Rencontre avec Audrey Cadou, la responsable de médiation scientifique.
Le 45ème Festival du Court métrage de Clermont-Ferrand ouvre ses portes. La rédaction du Chantier vous y invite, d’abord à une « séance particulière » : la 15ème édition de Court d’Histoire, intitulée « Militer c’est aussi notre affaire », chroniques des Lip au féminin. Hugues Chevarin a rencontré Georges Bollon, le fondateur de cette séance ainsi que l’historienne Hélène Fleckinger.
L’apparition, à la fin des années 1960, d’une nouvelle technologie, la vidéo, va bouleverser l’approche du récit militant, en particulier au sein des luttes féministes.
La séance Court d’Histoire, initiée par Georges Bollon, cofondateur de Festival du Court métrage de Clermont, propose chaque année depuis 2010 de visionner des documents, pour certains très rares, qui nous plongent dans une histoire souvent engagée, militante ou propagandiste. Un ou une historien.ne, à l’issue de la projection, s’attache à décrypter et à analyser les images pour en livrer une lecture contextualisée.
Pour cette 15ème édition, l’historienne du cinéma Hélène Fleckinger, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (Laboratoire ESTCA), spécialiste du cinéma féministe et de la vidéo légère, guidera les spectateurs au cœur d’une lutte, celle des Lip, de 1973 à 1976, filmée “caméra au poing” par la vidéaste pionnière Carole Roussopoulos (née Carole de Kalbermatten à Lausanne le 25 mai 1945, morte le 22 octobre 2009 à Sion, réalisatrice engagée et féministe suisso-française).
La grève emblématique des Lip voit émerger des figures féminines, ouvrières et féministes, Monique, Christiane, et bien d’autres dont la caméra de Roussopoulos saura saisir la parole : “Militer c’est aussi notre affaire” et l’importance de leur combat.
Une “première” dans tous les sens du terme !
“De la technologie, piratez le pouvoir, organisez partout la prise du savoir. Dénoncez la vertu, prenez la vidéo. Marginaux aguerris, à votre ronéo” lance la revue Actuel en 1971.
Un appel qui résonne d’étrange manière à nos oreilles quelques cinquante années plus tard ! Court d’Histoire et ses invité.e.s font œuvre utile.
Hugues Chevarin et Emma Delaunay
Séance unique samedi 3 à 15h30 au Ciné Jaude – salle 4 Réservez votre place à l’adresse suivante : [email protected]
Poursuivre :
Carole Roussopoulos : caméra au poing,séance présentée par Hélène Fleckinger, présidente de l’Association Carole Roussopoulos, au Centre Pompidou, le 2 décembre 2013.
Hélène Fleckinger dirige, avec Najda Ringart, le projet éditorial “Bobines féministes” qui propose une histoire visuelle et collaborative du Mouvement de libération des femmes.
Le film le plus vieux de la sélection est « Y a qu’à pas baiser », un film de 1971 de Carole Roussopoulos, diffusé dans le programme Insoumises. Elle allait dans les manifestations caméra au poing, c’est un pamphlet sur le droit à l’avortement et sur la contraception libre et gratuite. Tout à fait d’actualité !
ll ne reste plus que quelques jours pour profiter de l’exposition “Un monde à soi” consacrée à Suzanne Valadon par le Musée d’Art de Nantes. L’œuvre de cette artiste du début du 20e siècle reconnue en son temps, puis éclipsée, nous propose un autre regard sur la représentation des femmes.
Les 120 œuvres présentées au Musée d’Art de Nantesretracent le parcours artistique d’une femme qui a su passer des deux côtés du chevalet. D’abord prénommée Maria, elle pose pour Renoir ou Toulouse Lautrec, avant de devenir la peintre Suzanne Valadon.
Soutenue notamment par Edgar Degas, elle vit de son Art. Son œuvre est reconnue de son vivant. Pourtant, elle a longtemps été regardée par l’Histoire de l’Art comme la mère du peintre Utrillo et l’épouse de l’artiste André Utter.
Aujourd’hui, cette exposition nous révèle la richesse de l’histoire parfois oubliée de l’émancipation des femmes.
Rencontre avec Salomé Van Eynde, la responsable d’exposition au micro d’Estelle Michel de la rédaction nantaise du Chantier.
“Un monde à soi”, 120 œuvres de l’artiste Suzanne Valadon à voir au Musée d’Art de Nantes jusqu’au dimanche 11 février 2024.
Au sommaire : 35 000 logements vacants sont recensés à La Réunion, en proie à une crise du logement sans précédent et un reportage sur l’exposition dédié à l’artiste peintre Suzanne Valadon.
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Près de 35 000 logements sont vacants à La Réunion, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi. Des chiffres qui datent de 2020, à mettre en lien avec la crise du logement et les 40 000 demandes de logements sociaux effectuées l’an passé sur le territoire. Mirana Verdoux et Mathias Leclerc ont interrogé Edouard Fabre, l’auteur de l’étude.
Il ne reste plus que quelques jours pour profiter de l’exposition “Un monde à soi” consacrée à Suzanne Valadon par le Musée d’Art de Nantes. Cette femme peintre du début du 20e siècle a vécu de son Art et a été reconnue de son vivant. Pourtant, elle longtemps été regardée par l’Histoire de l’Art comme la mère du peintre Utrillo et l’épouse de l’artiste André Utter. Aujourd’hui, cette exposition nous révèle la richesse d’une histoire oubliée de l’émancipation des femmes.
Salomé Van Eynde, la responsable d’exposition au micro d’Estelle Michel de la rédaction nantaise du Chantier.
Au sommaire : Un reportage avec les agriculteurs réunionnais pour comprendre les particularités à exercer leur métier sur une île, ainsi qu’une immersion une immersion dans un ancien presbytère qui abrite un espace culturel dédié aux contes et aux légendes, près de Nantes.
Avec un léger décalage, les agriculteurs réunionnais ont rejoint le mouvement national de contestation. Mais quelles sont les particularités à exercer cette profession sur une île, dans l’Océan Indien, à plus de 9000 kilomètres de la métropole ? Fabien Poleya et Mirana Verdoux ont été à la rencontre d’agriculteurs devant la préfecture de Saint-Denis, là om ils ont manifesté mardi.
A Saint Aignan de Grand Lieu, près de Nantes, un ancien presbytère abrite un espace culturel dédié aux contes et aux légendes. Il s’y passe toutes sortes d’événements liés à la narration et ils ne sont pas que pour les enfants. Le conte se raconte aussi aux adultes. Quels pouvoirs exercent les histoires sur nos imaginaires ? Et pourquoi a-t-on encore besoin de se faire raconter une histoire une fois arrivé à l’âge adulte ?
Pour y répondre, Nataliia Zakharchuk* et Estelle Michel de la rédaction nantaise du Chantier ont passé une journée en immersion dans le monde merveilleux des conteurs et conteuses de Grand Lieu.
Avec un léger décalage, les agricuteurs réunionnais ont rejoint le mouvement national de contestation. Mais qu’ont-ils de différents vis-à-vis de leurs homologues métropolitains ?
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Depuis lundi, les agriculteurs réunionnais manifestent leur colère, sur la route et devant la préfecture de La Réunion. Après quelques jours de décalage, ils ont rejoint le mouvement national de contestation. Que partagent-ils avec leurs collègues métropolitains ? Quelles sont les particularités locales à exercer ce métier ?
A Saint Aignan de Grand Lieu, près de Nantes, un espace culturel est dédié aux contes et aux légendes. Les évènements proposés ne sont pas destinés qu’aux enfants car le conte se raconte aussi aux adultes.
Le Grand Lieu du Conte est abrité dans un ancien presbytère. Monsieur Mouch est le maître des lieux. Il coordonne avec une armée de bénévoles des spectacles, des résidences d’artistes mais aussi des soirées ouvertes aux conteurs et conteuses amateurs. Quels pouvoirs exercent les histoires sur nos imaginaires ? Et pourquoi a-t-on encore besoin de se faire raconter une histoire une fois arrivé à l’âge adulte ?
Pour y répondre, Nataliia Zakharchuk et Estelle Michel de la rédaction nantaise du Chantier ont passé une journée en immersion dans le monde merveilleux des conteurs et conteuses de Grand Lieu.
Au sommaire : les agriculteurs se mobilisent sur l’île de La Réunion, des histoires fortes racontées sous la plume des écrivains publics et l’impact du réchauffement climatique sur les éruptions volcaniques.
Les agriculteurs réunionnais, eux aussi, ont fini par se joindre au mouvement. Lundi 29 janvier, des tracteurs ont rejoint la préfecture de La Réunion à Saint-Denis, pour manifester leur ras-le-bol, qu’ils partagent avec leurs homologues métropolitains. Fabien Poleya et Mathias Leclerc ont rencontré sur place Alexandre Clain, agriculteur venu de Sainte-Rose.
Écrire pour les autres, c’est le métier des écrivains public. Ils peuvent vous aider à réaliser vos courriers administratifs, vos CV, vos lettres mais aussi raconter les moments forts de votre vie dans un livre. Un acte libérateur, qui permet à Nathalie Techer de raconter ce qu’elle appelle des “histoires fortes”, comme elle l’explique au micro de Kilian Kerbrat.
On le sait depuis quelques temps déjà, les éruptions volcaniques ont un effet direct sur le climat. Ce qui est moins connu, c’est que le climat aurait également un effet direct sur les volcans et leurs éruptions. Pourtant, cela peut paraître contre-intuitif : comment des phénomènes atmosphériques peuvent-ils avoir une influence sur ce qui se passe sous terre ? Virginie Pinel, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement, nous aide à décrypter ce phénomène en compagnie de Moïse Grelier.
Raconter son histoire de vie dans un livre, un acte libérateur rendu possible par les écrivains publics, ces plumes bienveillantes de l’ombre.
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Ecrire pour les autres, c’est le métier des écrivains publics. Ils peuvent vous aider à réaliser vos courriers administratifs, vos CV, vos lettres mais aussi raconter les moments forts de votre vie dans un livre. Un acte qui peut s’avérer libérateur, comme le confie Nathalie Técher, alias « La jongleuse d’histoires ».
Une initiative à garder dans le coin de sa tête : Un soin, une coiffure et beaucoup d’attention… C’est la formule proposée par les professionnels de la socio-esthétique… Destinée aux personnes souffrantes, fragiles ou précaires, cette pratique est destinée à leur offrir un peu de bien-être. Edvina Tadahy a rencontré Milène Maillot, présidente de l’association Un autre regard.